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Famille Brunel : la bonne application d’un savoir-faire ancestral


Dans la saga de la famille Brunel, propriétaire du domaine Les Cailloux à Châteauneuf-du-Pape, on retient plusieurs points : un écrit d’abord, datant de 1750 et attestant qu’un lointain ancêtre resté anonyme a acheté des vignes à l’évêque d’Avignon ; que 8 générations au moins se sont succédé jusqu’à ce jour ; et que deux personnages, Lucien et André, ont particulièrement œuvré pour faire du domaine ce qu’il est aujourd’hui. Le premier, en 1954, a baptisé la propriété : les galets roulés qui tapissent la plupart des sols de ses parcelles l’ont sans doute inspiré… le second l’a considérablement agrandie.

« Les Cailloux, ce n’est peut-être pas un nom très original, dit Fabrice Brunel, petit-fils de Lucien, mais c’est un nom pratique : c’est court et ça se prononce assez facilement dans toutes les langues et au point de vue marketing, c’est top ! Quant à mon père André (avec qui il travaille aujourd’hui), il a eu la bonne idée d’agrandir le domaine en achetant des terres du côté de Travaillan et de Saint-Geniès-de-Comolas ». Aux quelque 23 ha de Châteauneuf-du-Pape se sont donc ajoutés une soixantaine d’hectares de Côtes du Rhône et vin de pays. Sans oublier l’activité de négoce, regroupée sous l’entité « La Cerise », qui est venue se greffer sur le domaine.

« Pour cette partie négoce, nous travaillons toujours avec les mêmes fournisseurs (une demi-douzaine) depuis 10 ans maintenant, ce qui permet d’avoir une vraie relation de confiance, souligne Fabrice Brunel. Nous achetons leur production mais ce sont eux qui conduisent leurs vignes et font leurs vinifications de manière à produire un vin qui correspond à nos attentes ». En cas de problème d’approvisionnement les petites années, la maison, qui utilise aussi les productions du domaine, passe par des vraqueurs. Au total ce sont ainsi quelque 5 000 hl de Côtes du Rhône et 50 hl de Châteauneuf-du-Pape qui sont mis sur le marché. Principalement à l’export : plus de 80%. « Depuis que mon père a commencé à travailler, il a toujours préféré passer du temps dans ses vignes plutôt que dans un caveau ». D’où ce choix de travailler avec quelques gros clients à l’export et de ne pas avoir de caveau de vente.

Mais l’activité principale, c’est bien le domaine Les Cailloux (qui est aussi une marque commerciale), un domaine travaillé avec une approche la plus naturelle possible. Les Brunel n'utilisent ni pesticides ni herbicides et laissent enherbée une partie du vignoble. Avec toujours le souci de la recherche de la qualité et du respect des terroirs. « Les différences concernent principalement l’élevage en fonction des appellations, précise Fabrice. Nous favorisons plutôt l’utilisation de cuve béton afin de conserver toute la fraîcheur et le fruité du vin, la barrique étant principalement réservée à la syrah ». Au chai, on applique donc de manière classique le savoir-faire ancestral à l’ensemble de la gamme des vins.

Avec, en prime, une magnifique cuvée issue de vignes plantées en 1889 sur le plateau de Farguerol par l’arrière grand-père, produite pour la première fois en 1989 et fort logiquement baptisée Cuvée Centenaire. Rapidement, elle a connu un succès mondial et n’est produite depuis que les grandes années (3 000 bouteilles environ). Une cuvée qui résume toute la philosophie des Brunel : « Faire du vin qui fasse plaisir à celui qui le boit ».

REPERES

Domaine Les Cailloux – André Brunel

2648, chemin de l'Ile de l'Oiselay à Sorgues 04.90.83.72.62 .- www.domaine-les-cailloux.fr

Maison de négoce La Cerise

Contact : fabrice.brunel@domaine-les-cailloux.fr

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